Kuma, le supercalculateur écoresponsable de l’EPFL

EPFL révolutionne la recherche avec Kuma, un supercalculateur aussi puissant qu’écoénergétique.
Kuma cluster 2024 EPFL CC By SA 4.0

Kuma, le dernier supercalculateur d’EPFL, associe puissance et durabilité. Classé 23ᵉ au Green500 (classement des superordinateurs les plus énergétiquement efficaces) et 103ᵉ au Top500 (les plus puissants), il marque un tournant pour la recherche suisse. Avec 334 cartes graphiques NVIDIA de pointe et un système de refroidissement par le lac Léman, Kuma offre une solution performante et éco-conçue. Résultat : un impact environnemental réduit et des applications avancées en IA, climatologie et santé. Kuma reflète l’engagement de l’EPFL pour une recherche durable, soutenant le plan national suisse en informatique scientifique.

Le développement de Kuma témoigne de la collaboration stratégique entre l’EPFL et ses partenaires industriels, notamment Lenovo et le centre EcoCloud. Cette synergie a permis d’intégrer des technologies avancées, comme les cartes graphiques NVIDIA H100 et un réseau ultra-rapide de 400 Go/s, tout en minimisant la consommation énergétique. Comparé à son prédécesseur IZAR, Kuma divise par quatre la consommation énergétique par TFLOPS (81 à 18 watts), un bond majeur pour l’informatique durable.

Outre son rôle scientifique, Kuma contribue à la stratégie nationale suisse en renforçant l’écosystème informatique avec le supercalculateur Alps du CSCS à Lugano. Ensemble, ils ouvrent des possibilités dans des domaines cruciaux comme l’intelligence artificielle et la recherche climatique.

L’utilisation durable ne s’arrête pas aux nouvelles machines : IZAR, désormais dédié à l’éducation, prolonge sa vie utile en formant les étudiants sur des outils de simulation avancés, tout en limitant son empreinte carbone grâce à une fonctionnalité de désactivation automatique des composants inutilisés.

Avec Kuma, l’EPFL démontre qu’innovation technologique et responsabilité environnementale peuvent coexister. Quels autres secteurs pourraient bénéficier d’une telle approche ? L’exemple de Kuma inspire et incite à repenser nos infrastructures numériques dans une optique durable.